Le dernier kilomètre écologique : un défi à relever ensemble

Posté sur29/06/2021

 
Le dernier kilomètre écologique : un défi à relever ensemble

    

Prise de conscience sur les modes de livraison 

    

Avec la situation sanitaire actuelle et le monde du digital en évolution, les entreprises ont dû s’adapter. En effet, la majorité d’entre elles proposent de la vente en ligne ainsi qu’un service de livraison à domicile. Les services de livraison ont connu un grand boom ces derniers mois, facilitant ainsi la vie des consommateurs.

Commander en ligne présente de nombreux avantages : rapidité, simplicité, pouvoir commander n’importe où à n’importe quelle heure, plus besoin de se déplacer, et plein d’autres encore. Le point positif : un livreur produit moins de CO² durant sa livraison que tous les clients réunis s’ils étaient allés dans des magasins en voiture. Mais attention aux conclusions trop hâtives.

Avec les confinements, les couvre-feux, il y a eu un boom des commandes en ligne. Les flux sont plus importants, embouteillages, les camions de livraisons ne sont pas optimisés, les échanges sur des plateformes de vente entre particuliers se développent, etc...

Dans cet article, nous allons nous intéresser au “dernier kilomètre” et des solutions à ses effets. Dans le cadre d’une livraison à domicile, le dernier kilomètre fait référence à la dernière distance que parcours le colis jusqu’au client. Cet enjeu devient un problème environnemental dû à la croissance rapide des livraisons à domicile. Celles-ci représentent à elles seules 25%¹ des émissions de CO² et 40%² des émissions à particules. Néanmoins, une conscience écologique a émergé chez les géants de l’e-commerce face à l’explosion des commandes en ligne. Les acteurs de la supply chain redéfinissent leur stratégie afin de réduire leur empreinte carbone en modifiant leur modèle de livraison actuel.

 

EN BREF :
• Le dernier kilomètre est la dernière distance géographique “parcourue” par le colis pour arriver chez le client.
• Conscients de la pollution liée au dernier kilomètre, les commerçants repensent leur stratégie logistique afin de diminuer leur empreinte carbone.
• Il existe actuellement des alternatives plus écologiques en comparaison avec une livraison classique.

 

Conséquences de l’explosion des commandes en lignes

     

La hausse des livraisons à domicile, solution préférée des Français, engendre des conséquences écologiques ainsi que sur notre bien-être. Les livraisons génèrent des nuisances sonores, de jour comme de nuit et accroissent la pollution atmosphérique due à une consommation supplémentaire de carburant. Les camions de livraison sont de plus en plus nombreux en ville. Ceci rend la circulation plus dense réduisant le nombre de colis livré par jour et obligeant les livreurs à repasser le lendemain. Chez les automobilistes, la baisse de vitesse due aux embouteillages peut être vue comme une perte de temps. Enfin, les livreurs, chronométrés dans leurs livraisons, peuvent développer une forme de stress dû à cette explosion des commandes en lignes.

Avec un million³ de livraisons réalisées par jour, les e-commerçants étudient et changent leur mode de transport pour les rendre plus silencieux, moins polluant et plus efficace. Depuis une dizaine d’années, de nouveaux modes de transport plus durables ont vu le jour.

 

Des livraisons durables : est-ce vraiment possible ?

 

Oui, c’est possible. Plusieurs entreprises arrivent à allier une logistique efficace et durable. C’est une opportunité intéressante pour les commerçants. En effet, favoriser un mode de livraison durable permet de se différencier des concurrents et de contribuer à sa politique RSE.

Afin de rendre durable le dernier kilomètre, des solutions existent. Pour cela, les entreprises comme les consommateurs, doivent changer certaines habitudes.

  

Du côté des entreprises :

  

Développer le click & Collect. C’est un service qui permet au client de commander en ligne, et de retirer leur commande dans le magasin le plus proche.

Développer les points relais. C’est un lieu physique où sont livrés plusieurs colis en même temps, et récupérés par les clients.

Développer des lockers. Par exemple, Amazon propose à leur client de retirer leur colis dans des consignes automatiques, grâce à un code, généralement près d’une gare ou de supermarché.

Proposer aux consommateurs de payer une “taxe carbone”. Par exemple, Zalando propose cette taxe pour compenser le coût de la livraison puis utilise cette somme dans la recherche pour la réduction d’émission de carbone.

Livrer avec des véhicules propres : véhicule électrique, véhicule au gaz naturel de ville (lutte contre les émissions de particules fines en ville). Par exemple, depuis juillet 2019, Chronopost effectue des livraisons dans tout Paris.

Développer la mobilité douce : Livraison à vélo, en triporteurs (Tricycles équipés d'une caisse pour le transport des marchandises légères) ou en vélo cargo (vélo avec deux ou trois grandes roues, avec des bacs de transport, à l’avant ou l’arrière).

Mutualiser les réseaux de livraison : pouvoir regrouper les colis des différents acteurs au même endroit pour gagner en efficacité et réduire le nombre de circulation en ville : exemple d’Urby (La Poste).

Optimiser la préparation des commandes et les tournées de livraison : se tourner vers l’intelligence artificielle pour éviter que les véhicules de livraison roulent à vide.

Utiliser le CarGoTram. Les tramways transportent des personnes en villes depuis toujours, aujourd’hui, ils peuvent aussi transporter des colis. C’est silencieux, peu polluant, fiable et facilite le transport en ville. A Dresde, le CarGoTram livre une usine Volkswagen.

 

Du côté des clients :

      

Ne pas choisir les livraisons express car les livreurs peuvent utiliser une voiture pour livrer rapidement un colis.

Privilégier les sites locaux afin de réduire la distance de livraison et donc les émissions de CO².

Regrouper le plus possible ses achats sur la même boutique pour éviter des livraisons avec un seul produit. Pour aller plus loin, regrouper ses commandes avec des amis ou collègues pour être livré au même endroit, ce qui limite les émissions de CO² et réduit les frais de transport.

Réfléchir à l’utilité de chaque produit pour éviter des achats incertains afin de ne pas retourner le produit par la suite.

Privilégier les points relais. Le livreur peut déposer plusieurs colis en même temps au même endroit, ce qui limite les émissions de CO².

 

Et chez aquama® France, qu'en est-il ?

  

Chez aquama® France, nous privilégions le circuit court. Nous disposons d’un entrepôt avec une bonne capacité de stockage et une grande réactivité pour les livraisons. Après avoir préparé votre colis, la Poste vous le livre directement via Colissimo. Nous avons choisi de passer par Colissimo qui garantit une neutralité carbone pour l’ensemble de ses produits et services.

La Poste s’engage quotidiennement à émettre moins de CO² en utilisant des véhicules électriques (auto et deux-roues), des modes doux (vélo, à pied) et grâce aux formations à l’écoconduite. Le bâtiment est également concerné, avec des actions de réduction de la consommation d’énergie (éco-gestes, régulateurs...). La Poste investit aussi dans des projets de compensation carbone.

Seule la mise en sachet du sel se fait par un intermédiaire. En effet nous travaillons avec un ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail). Il s’agit d’une structure qui accueille des personnes en situation de handicap afin de leur donner la possibilité d'exercer une activité professionnelle, adaptée à leurs besoins.

En parallèle, aquama® France encourage la production in situ. Grâce aux machines aquama®, aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels, les clients produisent leur propre solution sur place Il ne reste plus que la livraison du sel en fonction des besoins des clients. Ceci permet de réduire le nombre de trajets en voiture pour s’approvisionner en produits ménagers, par conséquent, la réduction des émissions de CO².

 

 

Ces différents leviers sont des solutions intéressantes, à exploiter, pour chaque acteur de la chaîne logistique. Ce sont des moyens qui peuvent limiter l’impact carbone des entreprises. Un enjeu qui doit être pris en compte par les commerçants face à des consommateurs de plus en plus soucieux des conséquences écologiques de leur consommation en ligne.

   

¹ Bio tout court
² RSE Magazine
³ Urby

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